Le modèle est élaboré sur la base de conditions météorologiques estivales et peu venteuses, car les effets climatiques typiques des espaces urbains se développent surtout en été, par temps calme et clair. Cette situation météorologique (de haute pression) se caractérise par la formation de courants d'air froid localisés (brises thermiques sur les terrains plats et écoulement d'air froid sur les terrains en pente) se déplaçant à la faveur des gradients thermiques qui s’établissent entre les surfaces ouvertes fraîches et les espaces urbains plus chauds. Ces courants contribuent à réduire la charge thermique dans les zones bâties - l'essentiel étant de faire baisser la chaleur à l'intérieur des bâtiments (meilleure qualité de sommeil). À cet effet, divers paramètres météorologiques (température de l'air à proximité du sol, taux de production d'air froid, champ d'écoulement de l'air froid à proximité du sol et débit d'air froid) ont été modélisés pour la situation nocturne. La charge thermique diurne en plein air est exprimée au moyen de la température physiologique équivalente (PET). Le scénario de 2060 table sur une hausse moyenne des températures estivales de 2,6 K (cf. chap. 3.4.4 du rapport explicatif, en all.). Suivant l'occupation du sol, ce phénomène peut se renforcer (espaces urbains) ou s'atténuer (espaces verts). Dans l'ensemble, toutefois, la chaleur augmente aussi bien dans les espaces urbains que les espaces verts ; mais même si l'air fourni par ces derniers sera à l'avenir légèrement plus chaud qu'actuellement, il restera plus frais que dans les espaces urbains. Les écarts de température relative entre les différents types d'occupation du sol ainsi que l'échange d'air en général resteront similaires. Rapport explicatif en all. (https://geofiles.be.ch/geoportal/pub/lpi/KLIMAMODELL_BE_Bericht_DE.pdf). Les paramètres simulés servent de base à l'élaboration des cartes d'analyse climatique et des cartes indicatives de planification.
